Psaume 26, 1.4.7-9ab.13-14

R : J’en suis sûr je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants 

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;  
de qui aurais-je crainte ?  
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;  
devant qui tremblerais-je ? 

J’ai demandé une chose au Seigneur,  
la seule que je cherche :  
habiter la maison du Seigneur  
tous les jours de ma vie,  
pour admirer le Seigneur dans sa beauté  
et m’attacher à son temple. 

Écoute, Seigneur, je t’appelle !  
Pitié ! Réponds-moi ! 
Mon coeur m’a redit ta parole :  
« Cherchez ma face. » 
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :  
ne me cache pas ta face.  

Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur  
sur la terre des vivants. 
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;  
espère le Seigneur. » 

Psaumes 41(42) 2-3; 42(43) 3-5

R :  Mon âme a soif du Dieu Vivant quand le verrai-je face à face ? 

Ou : Conduis-nous Seigneur Jésus aux sources de la vie 

Comme un cerf altéré cherche l’eau vive,  

* ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu.

 

Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ;  

* quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ? 

 

Envoie ta lumière et ta vérité : qu’elles guident mes pas  

* et me conduisent à ta montagne sainte, jusqu’en ta demeure. 

 

J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie ; 

* je te rendrai grâce avec ma harpe, Dieu, mon Dieu ! 

 

Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ?  

* Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu ! 

Psaume 102, 8.10.13-18

R : Le Seigneur est tendresse est pitié  

 

Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; 

 il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. 

 

comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! 

Il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que nous sommes poussière. 

 

L’homme ! ses jours sont comme l’herbe ; comme la fleur des champs, il fleurit : 

dès que souffle le vent, il n’est plus, même la place où il était l’ignore. 

 

Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent, est de toujours à toujours,  

* et sa justice pour les enfants de leurs enfants, 

pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent d’accomplir ses volontés. 

Psaumes 114, 5-6 ; 115, 10-11.15-16ac

R : Je marcherai en présence du Seigneur sur la terre des vivants 

 

Le Seigneur est justice et pitié, notre Dieu est tendresse. 

Le Seigneur défend les petits : j’étais faible, il m’a sauvé. 

 

Je crois, et je parlerai, moi qui ai beaucoup souffert, 

moi qui ai dit dans mon trouble : « L’homme n’est que mensonge. » 

 

Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! 

Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, moi, dont tu brisas les chaînes ? 

Psaume 129

R : Des profondeurs je crie vers toi Seigneur, Seigneur écoute mon appel 

Ou : Je mets mon espoir dans le Seigneur, je suis sûr de sa parole 

 

Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, 

Seigneur, écoute mon appel !  

* Que ton oreille se fasse attentive  

au cri de ma prière ! 

 

Si tu retiens les fautes, Seigneur,  

Seigneur, qui subsistera ? * 

Mais près de toi se trouve le pardon  

pour que l’homme te craigne. 

 

J’espère le Seigneur de toute mon âme ;  

* je l’espère, et j’attends sa parole. 

Mon âme attend le Seigneur  

plus qu’un veilleur ne guette l’aurore.  

 

Oui, près du Seigneur, est l’amour ; 

près de lui, abonde le rachat. * 

C’est lui qui rachètera Israël  

de toutes ses fautes. 

Matthieu 5, 1-12a

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. 

Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : 

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. 

Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. 

Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. 

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. 

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. 

Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. 

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. 

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. 

Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. 

Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »

– Acclamons la Parole de Dieu

Romains 6, 3-9

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères, ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. 

Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. 

Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne. 

Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. 

Car celui qui est mort est affranchi du péché. 

Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. 

 Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. 

– Parole du Seigneur.

Matthieu 25, 31-46

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : 

« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. 

Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : 

il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. 

Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. 

Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; 

j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” 

Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? 

tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? 

tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” 

Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” 

Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. 

Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; 

j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” 

Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” 

Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” 

Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. » 

– Acclamons la Parole de Dieu

Luc 23, 33.29-43

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc

Lorsque les soldats furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. 

L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » 

Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! 

Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » 

Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » 

Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » 

– Acclamons la Parole de Dieu

Jean 11, 17-27

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean

À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. 

Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. 

Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. 

Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. 

Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » 

Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » 

Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » 

Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; 

quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » 

Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » 

– Acclamons la Parole de Dieu