Depuis plus de 40 ans, Fidesco envoie des volontaires pour leurs compétences mais aussi au nom de leur foi pour servir les plus pauvres. Ils sont amenés à répondre aux besoins exprimés par les nombreux partenaires d’Église de l’association dans les pays du Sud : des diocèses, des paroisses, des congrégations, des fondations catholiques… Et contribueront ainsi à soutenir leurs projets de développement en faveur de tous.
TEXTE ANNE-CLAIRE DOUSSON – PHOTOS D.R
Quitterie, envoyée en mission en 2021 avec son mari et leurs trois filles pour deux ans au service du diocèse de Tamatave à Madagascar, au sein de l’équipe du cardinal Tsarahazana. Elle s’investit dans la mise en place de partenariats avec des acteurs locaux en vue d’œuvrer auprès des populations défavorisées, notamment dans une maison carcérale et dans un foyer d’accueil et de réinsertion de femmes vulnérables. Guillaume, son mari, s’occupe de la gestion administrative, financière et du suivi des chantiers de l’archidiocèse.
AU SERVICE DES PARTENAIRES
En 2022, Fidesco a travaillé main dans la main avec 72 partenaires en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Ces partenaires d’Église font appel à Fidesco car ils souhaitent des collaborateurs dévoués et compétents, dignes de confiance et qui s’engagent au nom de leur foi en Jésus Christ. Ces partenaires ont soif de jeunes qui soient des témoins vivants et joyeux de leur foi, avec lesquels ils peuvent entretenir une vie fraternelle de foi, de prière et de charité.
Edgar est parti en mission Fidesco avec son épouse Blandine pour 2 ans en Tunisie. Dans ce pays à 98 % musulman, la présence chrétienne demeure malgré tout depuis 1 800 ans. Au service de l’archevêché de Tunis et de la Communauté salésienne de Don Bosco, ils sont des témoins de l’amour universel du Christ.
AIMER L’ÉGLISE UNIVERSELLE
Les volontaires Fidesco font l’expérience de l’Église universelle dans leurs pays de mission : l’occasion pour eux de mieux la comprendre et de l’aimer dans toute sa diversité. Malgré des différences notables, qui parfois rendent leur vie spirituelle plus aride, les volontaires découvrent l’universalité de l’Évangile qui prend un sens plus profond en mission auprès des plus fragiles et des plus pauvres. Servir son frère, que ce soit en France ou au loin, c’est servir le Christ.
Ci-dessus, Monseigneur Tomasi, évêque auxiliaire de Lima, partenaire de Fidesco au Pérou où 6 volontaires sont actuellement en mission.
À gauche, Olivier et Marguerite-Marie ont été envoyés en mission en famille pour 2 ans au service du diocèse de Fianarantsoa à Madagascar, au sein d’une ferme-école créée par des missionnaires jésuites.
ILS TÉMOIGNENT
«Je vois aussi, un peu plus chaque jour, l’œuvre de l’Église catholique à l’autre bout du monde, cette même Église qui a dessiné les contours de notre pays, de sa civilisation et qui se donne dans un service que je trouve profondément beau, profondément bon, profondément saint : soigner et relever les plus faibles.» Louis, envoyé en mission dans le centre des Camiliens à Rayong en Thaïlande, auprès de malades atteints du VIH.
« À quoi ça sert d’avoir des écoles chrétiennes dans un pays où la religion d’État est l’islam ? C’est justement là que ça devient intéressant : Jésus n’est pas venu pour convertir mais pour témoigner. Certains se sont convertis, d’autres ont simplement été touchés par sa présence. Quoi qu’il en soit, son passage n’a laissé personne indifférent. Ici, c’est pareil ! Le but des écoles n’est pas de créer de bons chrétiens mais de former de belles personnes et de transmettre les valeurs de l’Évangile : la bienveillance, le respect, le pardon et surtout l’amour sans coller d’étiquette religieuse.» « Perle de mission » d’Edgar et Blandine (Tunisie)
« Les volontaires offrent leur temps et leurs compétences au service des plus pauvres avec une grande générosité. C’est une expérience qui peut être parfois difficile, mais qui s’avère porteuse de tellement de fruits pour eux-mêmes. J’ai constaté maintes fois que Dieu leur rend au centuple ce qu’ils ont donné et qu’ils en ressortent grandis humainement et plus mûrs dans leur foi personnelle.» Père Émeric Amyot d’Inville, directeur du foyer Tanjomoha à Madagascar.
POUR S’INSCRIRE À UNE RENCONTRE ET FAIRE UN PREMIER PAS VERS LA MISSION :
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