Le vendredi 31 mai, le pape François a atterri à Bucarest, la capitale roumaine, pour une visite officielle de trois jours auprès du président Klaus Iohannis, et du patriarche de l’Église orthodoxe, Daniel. Répondant à l’appel lancé par le peuple roumain lors de la visite de saint Jean-Paul II en 1999, « Unité ! Unité ! », son successeur a rappelé la « fraternité de sang » historique unissant les deux communautés catholique et orthodoxe, descendantes des apôtres Pierre et André. Dans une époque de « culture de la haine », l’oecuménisme et l’ouverture sont la clef pour rayonner de Dieu dans le monde : « Il est temps de marcher ensemble, dans la redécouverte et le réveil de la fraternité qui nous unit déjà. » Le Saint-Père a invité catholiques et orthodoxes à avancer main dans la main « vers une nouvelle Pentecôte ». Depuis l’intégration de la Roumanie à l’Union européenne en 2007, le pays a vu plus de quatre millions de ses habitants partir à l’étranger. Un « sacrifice », a insisté François, principalement des jeunes actifs qui, « par leur culture, leurs valeurs et leur travail, enrichissent les pays où ils ont émigré ».
