À CHACUN SA MISSION ET UNE MISSION POUR TOUS

12 octobre 2022

Locaux-Laos-2019-Charlotte Pénard-@maxfavreul

Ci-contre : Charlotte participe aux fêtes du Nouvel An lao en 2019. Il est célébré chaque année entre le 13 et le 16 avril.

Depuis sa fondation au XVIIe siècle, la société́ des Missions étrangères de Paris s’appuie sur les laïcs pour s’associer au travail des pères missionnaires. En 2002, elle lançait des missions de volontariat catholique à l’étranger, en Asie et dans l’océan Indien. En 20 ans, le volontariat MEP a envoyé́ plus de 2 500 jeunes en mission, dans pas moins de 19 pays du monde.

TEXTE ALEXANDRE MEYER – PHOTOS MAX FAVREUL / PÈRE BERNARD / MATHIAS / OMBELINE DE BRAQUILANGES

 

 

À gauche : Robin, volontaire au Népal en 2022.Le Volontariat MEP s’adresse aux jeunes étudiants ou professionnels, âgés de 20 à 35 ans et aux couples mariés sans enfant. Deux formats sont proposés : une mission longue et rémunérée d’un à deux ans en Volontariat de solidarité internationale (VSI), ou courte et bénévole en Volontariat mission solidarité, de 3 à 11 mois.

 

 

150 jeunes sont envoyés sur le terrain chaque année. Madagascar attire près du quart des volontaires. Suivent le Cambodge, les Philippines, la Thaïlande, le Timor oriental ou l’île Maurice. La Birmanie a fermé ses frontières mais le volontariat au Népal a pu reprendre. Beaucoup d’autres pays n’attendent que de recevoir des jeunes pour perpétuer le travail ancestral des missionnaires.

 

À gauche : Thibault est parti en mission à Phnom Penh, au Cambodge entre 2017 et 2018.Les départs sont possibles toute l’année. Quatre sessions d’une semaine de formation complète sont proposées avant le départ aux Missions étrangères, en plein cœur de Paris. Elles sont clôturées par une messe d’envoi.

 

Théophane en mission chez les Karens, en Thaïlande, entre 2021 et 2022. Les villages de l’ethnie karen sont disséminés dans les montagnes Thaïlandaises, le long de la frontière birmane. Coupés de tout, leurs habitants n’ont souvent pas accès à l’éducation au-delà de l’école primaire. Le foyer de Maetowo permet aux jeunes de poursuivre leur scolarité et d’aspirer à un avenir meilleur.

 

L’APPEL

Tout commence par un appel : les responsables ou chargés de mission locaux s’enquièrent auprès des paroisses ou diocèses de leurs besoins. Comme les prêtres ordonnés pour les Missions étrangères et envoyés en Extrême-Orient depuis 1663, les volontaires qui s’embarquent dans cette grande aventure ne choisissent pas leur mission : ils la reçoivent. Une fois le temps du discernement passé, quatre types de mission s’offrent à eux : l’enseignement, l’animation, le soin et la gestion de projet. La première consiste à enseigner le français ou l’anglais, des petites classes jusqu’au niveau universitaire, mais aussi le dessin, l’informatique ou la couture. L’animation concerne la vie en foyer de réinsertion de personnes en situation de handicap ou de personnes âgées. Le soin fait appel à du personnel soignant formé : médecins, infirmières, kinés, ostéos, etc. Les missions de gestion de projet nécessitent des architectes, comptables, managers ou experts en communication.
Jeunes mariés, Pierre et Albane sont partis en mission à Noël dernier dans le diocèse de Mananjary, sur la côte est de Madagascar : « Nous étions tentés par un tour du monde, mais nous avons pensé́ qu’il serait plus fécond de nous poser un an, dans un endroit précis. D’agir concrètement, sur le terrain, ensemble. » Ils donnent des cours de français à des enfants pauvres ou orphelins, assurent une présence et livrent de l’eau et de la nourriture à la prison locale pour améliorer les conditions de vie extrêmement précaires des détenus. « Nous sommes à 19 heures de route de la première grande ville. C’est décapant et éprouvant, mais la mission nous surprend toujours. Quoi qu’il se passe, c’est une expérience extraordinaire. »

 DES DÉPARTS TOUTE L’ANNÉE

Les volontaires sont accueillis dans des communautés locales (associations, écoles, dispensaires, paroisses, etc.) pour partager leur quotidien et mettre leurs compétences et leurs dons au service des plus fragiles. Claudia est partie cinq mois à Taïwan en 2018 en tant que bénévole dans un centre d’accueil de migrants philippins. « Je ne me suis pas rendu compte de combien cela m’avait changé. J’en ai récolté les fruits après. J’ai découvert une culture qui laisse la place à l’imprévu. J’ai appris le lâcher-prise, le dépassement de soi, à faire confiance. C’est une mission que l’on reçoit, avec une bonne part laissée à la providence, Dieu sait mieux que nous ce qu’il nous faut.»

 

POUR EN SAVOIR PLUS 

Volontaire MEP – Partir en volontariat en Asie au service des plus fragiles

 

 

 

 

 

 

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