Eduardo Verastegui : Beau dedans

13 mai 2014

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Rencontre. Étoile montante du cinéma outre-Atlantique, Eduardo Verástegui est actuellement à l’affiche du film Cristeros, qui sort en mai en France.

Eduardo Verástegui a commencé sa carrière en chantant dans un boy’s band mexicain nommé Kairos, avant d’enchaîner les albums solo. Son physique latino ravageur lui a également permis de devenir mannequin. Révélés dans une telenovelas mexicaine, ses talents d’acteurs ont, depuis, traversé le Rio Grande. Aux États-Unis, où il vit désormais, il a fondé sa propre société de production, pour porter à l’écran des films qui touchent la conscience et le cœur des gens tel que Bella, primé au festival de Toronto. En parlant des débuts de sa vie professionnelle, Eduardo se souvient : « Quand j’ai commencé ma carrière à l’âge de 18 ans, ce qui comptait pour moi, c’était la notoriété, l’argent, les plaisirs. Cela m’a pris douze ans pour réaliser que j’étais vide et que je vivais en contradiction avec ma foi. J’étais devenu un stéréotype: Le Latin lover. » Cet acteur aussi beau à l’intérieur qu’à l’extérieur, le public français va pouvoir le découvrir dès ce mois-ci sur les écrans dans le film épopée Cristeros (voir critique du film page 19). Dans ce film de Dean Wright (producteur des effets visuels du Monde de Narnia et du Seigneur des Anneaux), Eduardo joue aux côtés d’Andy Garcia, Eva Longoria et Peter O’Toole.


Le « Ghandi mexicain « 

Dans ce film sur la guerre pour la liberté religieuse, qui a fait plus de 90 000 morts au Mexique à la fin des années vingt, Eduardo Verástegui interprète Anacleto Gonzales Flores. Un rôle qui l’a beaucoup marqué : « Pour moi, pouvoir jouer (ce) rôle était un cadeau de Dieu. Ce personnage m’a beaucoup inspiré. C’est un homme qui défend la famille, un homme de foi, on l’appelait le «Gandhi mexicain» parce qu’il ne croyait pas qu’on puisse lutter contre le gouvernement mexicain par la violence, mais au contraire par le moyen de la paix. Il était prêt à tout sacrifier pour défendre la liberté religieuse, y compris sa propre vie. Il est mort pour sa foi et pour la liberté religieuse. Il m’a profondément édifié. Pour moi, cela a été un grand challenge, parce que je suis plutôt combatif de tempérament, mais parfois il faut accepter de mourir à soi-même, de renoncer à ses propres désirs, à sa propre violence intérieure.» (1)


Conversion à Hollywood

Eduardo Verástegui revêt, dans ce film, un rôle qui entre en résonnance avec ses propres convictions religieuses. Très croyant, il témoigne d’ailleurs à travers le monde de sa conversion, à la suite d’un tournage à Hollywood. En 2008, dans un entretien à H20 news, il raconte : « Je me suis rendu compte qu’il me manquait quelque chose. Tout ce qui aurait dû me rendre heureux, me donner la paix ou aurait dû faire de moi un homme complet, un homme comblé, s’est révélé être un mensonge… J’étais en train de poursuivre un mensonge ». Un combat contre lui-même commence alors, et un combat également contre l’image négative des latinos véhiculée par Hollywood : « J’ai promis à Dieu que jamais plus je ne travaillerais dans un projet qui offenserait ma foi, ma famille ou ma communauté latino. » C’est ainsi qu’il fonde la société de production Metanoia, qui signifie en grec conversion. « Dans ce pays (ndlr : les États-Unis, où il s’est installé), on croit que le succès est la seule chose qui compte et si vous n’êtes pas arrivé en haut de la montagne, vous n’êtes personne. Moi, je dis: Cherchez à être une personne de valeur. C’est cela pour moi la réussite aujourd’hui: rester fidèle à ses principes. »


Un homme engagé  

Se rendant à la messe quasi-quotidiennement, priant, récitant le rosaire, lisant la Bible et se confessant une fois par semaine, la foi d’Eduardo est également engagée. L’acteur est en effet connu pour être un avocat de la lutte contre l’avortement. Son engagement s’étend aussi aux plus pauvres : il a fondé en 2007 l’association Manto of Guadalupe, dont le but est de construire des maisons et apporter une aide alimentaire, des médicaments et du matériel éducatif au Mexique, en Haïti, en Afrique et au Pérou. Dans un message pour Noël, il déclarait : « Il faut intensifier nos efforts et notre volonté pour aider les malheureux, les malades et les pauvres, renforcer les liens de la famille, pratiquer la charité et vivre avec intégrité. Tout cela pour faire entrer le Christ dans notre cœur, lui permettant de devenir une partie de notre âme.


Son of God 

Producteur délégué du film Son of God, de Christopher Spencer, qui sortira prochainement en France, Eduardo assure le doublage de la voix du Christ dans la version espagnole. Il confie : « Jésus Christ est le plus grand homme que la terre ait jamais porté. C’est un honneur immense, de pouvoir être impliqué dans ce projet. Interpréter Jésus est ce qu’il y a de plus difficile au monde. Il est homme. Il est Dieu. Et quoique tu fasses, tu resteras nécessairement en dessous.»

1 : Interview sur la chaîne EWTN pour le lancement du film Cristeros aux États-Unis

2 : Entretien avec Rosa Caballero-Li dans le mensuel Latina

Exergue : « Il faut intensifier nos efforts pour aider les malheureux, les malades et les pauvres, renforcer les liens de la famille, pratiquer la charité…  »

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