Chanteuse, rêveuse, aventureuse, je racontais dans le dernier numéro de l’1visible ce projet fou : partir pendant 1 an et demi à la recherche d’inspiration dans 10 lieux qui ont marqué la spiritualité de milliers de personnes et sortir 10 chansons, regroupées dans un album intitulé SPERO – « J’espère ».
PAR CHLOÉ DURAND – PHOTOS CLOETIM
Qu’ils soient réels (Lourdes, le Mont Saint-Michel, la Sainte-Baume…) ou symboliques (le désert, la montagne, la mer…) ces lieux nous offrent de retrouver la flamme intérieure qui brûle en chacun de nous et que trop souvent nous étouffons sous le poids du quotidien, des habitudes ou de nos peurs.
Ca y est, le projet est lancé !
En septembre, j’ai sorti une chanson sur le Désert. C’était une ode au dépouillement, une invitation à laisser le superficiel pour se reconnecter à l’essentiel.
Diamétralement opposé au désert, il est un autre lieu : la ville. Lieu de bruit, de monde, de vitesse et de mouvement, c’est paradoxalement aussi un lieu de solitude. Parisienne depuis 6 ans, je me suis souvent sentie déphasée, perdue dans un univers qui va trop vite, déconnectée de ce qui me meut et m’émeut. La deuxième chanson de mon album parle justement de la ville, du temps qui passe, de la rapidité des changements.
« Paris est une solitude peuplée », disait François Mauriac. En ville, personne n’échappe aux deux obstacles majeurs qui se dressent contre la vie intérieure : l’espace – où trouver ces lieux de refuge, de silence, de contemplation ? – et le temps – mystérieuse effervescence de nos rythmes citadins. Combien de fois ai-je pris le métro, étouffée dans une foule de visages fermés et indifférents ? J’avais alors un réflexe : me tourner vers Dieu, l’invoquer pour qu’Il vienne habiter ce vide. J’ai tourné le clip de cette chanson à Cabourg. C’était un dimanche matin, dans une ville encore presque déserte. On est bien loin des dunes de sable du premier clip, pourtant, elle évoque tout autant le silence intérieur et la recherche de paix en soi.
C’est aussi une chanson d’amour, dont la mélancolie et la poésie sont les ingrédients principaux. Peuvent s’y lire certaines facettes de mon tempérament…mon angoisse des lendemains et ma propension à chérir le passé. Or, quand il s’agit d’amour, les verbes se conjuguent au présent : « Tout est perdu de ce qu’on ne donne pas ».
De ces deux premières chansons, le même filigrane apparaît en creux : habiter son présent et espérer. L’espérance est le joyau du chrétien : garder les yeux fixés sur le Christ au milieu des tempêtes. D’où ce titre d’album « Spero », épitaphe sur la tombe de mon grand-père qui signifie « j’espère » en italien.
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