Très angoissée, Alix étouffe tant physiquement que psychologiquement. Elle décide de s’en prendre à Dieu mais découvre avec surprise son incroyable délicatesse.
PROPOS RECUEILLIS PAR DÉCOUVRIR DIEU
Je suis la dernière d’une famille de cinq enfants et je suis née bien après mes frères et sœurs. Vers 10 ans, je me suis rendue compte que mes parents étaient vraiment plus âgés que la moyenne des parents de mes amis… En voyant combien j’avais changé en si peu de temps, je me suis dit : « À ce rythme-là, quand j’aurai 20 ans, ils tomberont en poussière ! »
« ON EST SEUL À SENTIR À QUEL POINT C’EST DUR »
Mon côté hypersensible a nourri des angoisses qui sont devenus de véritables crises. J’avais tellement peur qu’ils meurent qu’une simple nuit passée hors de la maison pouvait déclencher une crise. Ça a duré toute mon adolescence. Je connaissais Dieu, j’avais une vie avec lui, on se parlait souvent… En seconde ou première, nous avons décidé d’organiser une petite retraite spirituelle avec une amie. La crise d’angoisse a commencé trois jours avant le départ. Je me suis dit : « Ça ne va pas être possible : tenir trois jours comme ça, ça ne va pas être possible… » On se sent très seul dans ces moments-là. J’avais l’impression d’étouffer physiquement, de me voir mourir. Pourtant, vu de l’extérieur, il n’y a aucune raison physique valable à ce que la personne s’étouffe ! On essaye de relativiser, on se dit que ça va passer, que ça va forcément passer. On vit sa crise d’angoisse à un degré de conscience hyper-élevé, conscient surtout de sa solitude : on est seul à sentir à quel point c’est dur.
« Dieu m’a appris à lui faire confiance »
« TU AS DÉJÀ AGI DANS MA VIE, FAIS QUELQUE CHOSE ! »
J’ai pensé : « Trois jours seule comme ça, à traverser ça, ça ne va pas le faire ! » Je suis montée dans ma chambre et j’ai crié vers Dieu. Je l’ai engueulé… Ça a duré longtemps ! Je lui ai sorti tout ce que je lui reprochais. Je lui ai demandé pourquoi je vivais cela. Il m’avait pourtant aidée dans tant d’autres circonstances… « Tu as déjà agi dans ma vie, fais quelque chose ! C’en est trop pour moi… » À cet instant, j’ai vu avec mon cœur qu’il était présent à l’autre bout de la pièce. Il était debout et me regardait. Et ce qui m’a marquée, c’est qu’il était timide et qu’il n’osait pas s’approcher. Franchement, je ne m’y attendais pas, ce n’était pas prévu du tout !
« Dieu m’a appris à lui faire confiance »
On dit souvent qu’une mère préfère être malade plutôt que son enfant. Or Dieu nous aime plus qu’une mère et il est tout-puissant. S’il ne voulait pas que je vive cela, il n’avait qu’à m’en libérer, mais il ne l’a pas fait. C’est un vrai mystère. J’ai pris la décision d’arrêter de me demander pourquoi.
À mes yeux, Dieu était là lorsque tout se passait bien et absent lorsque ça n’allait pas. Pourtant, à cet instant, la mort de Jésus, fils de Dieu, sur la croix et ce qu’il a enduré pour chacun de nous est devenue concrète : j’ai compris que mes angoisses, ces clous qui me transperçaient, il les vivait lui aussi, avec moi. Cela nous a soudés d’une façon beaucoup plus sincère et complète qu’avant.
Il ne m’a pas libérée d’un claquement de doigts, ça a été long, difficile, mais désormais, c’est bon. J’ai compris, avec le recul, qu’il aurait pu me faire sortir de chez moi d’un coup de baguette magique. Il a préféré prendre son temps, me faire rencontrer des personnes qui m’ont aidée. Je ne regrette pas : ça m’a appris à être persévérante et à lui faire confiance. Et ça m’a rendue libre, vraiment.
Vous pouvez retrouver le témoignage de Véronique en vidéo et le contacter en vous connectant sur decouvrir-dieu.com
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