Armelle ne connaissait pas Jésus. Pourtant, hospitalisée en urgence vitale, laissée sans secours moral par le personnel de santé, une pensée va changer sa vie.
PAR ANNE-CLAIRE DÉSAUTARD-FILLIOL D’APRÈS LES TÉMOIGNAGES DISPONIBLE SUR EMMANUEL PLAY
Je m’appelle Armelle, je suis mariée, j’ai deux enfants et je suis infirmière. J’ai grandi dans une famille athée sans recevoir d’éducation religieuse mis-à-part la grâce du baptême. En 2018, j’ai dû subir une opération, une urgence vitale. Sur la table d’opération, j’ai eu très peur parce que j’avais deux enfants en bas âge. Et le chirurgien lui-même ne savait pas s’il allait me rattraper. Je pensais mourir à ce moment-là. J’avais dit au chirurgien de ne pas me rater parce que j’avais deux enfants et le chirurgien n’a pas répondu. Je n’ai pas été rassurée. Je me suis dit : à quoi je me raccroche si je ne peux pas me raccrocher à un humain? Je ne sais pas pourquoi, j’ai pensé à Dieu alors que je ne le connaissais pas vraiment. Et j’ai prié un Notre Père approximatif car je ne connaissais pas la prière. Je me suis sentie apaisée d’un coup et je me suis retournée vers le chirurgien en disant : allez-y, j’ai confiance en vous ! Il n’a pas compris car quelques secondes avant, j’avais peur de mourir.
DANS UNE BULLE D’AMOUR
L’opération a été assez longue. Suite à cela, j’ai mis deux mois à me rétablir. Pendant ce temps, je n’ai pas repensé à Dieu. A un moment, ce que j’avais vécu m’est revenu. J’ai dit à mon mari, « il faut que j’aille voir ce qu’il se passe dans l’Eglise ». Je suis allée voir une amie, je savais qu’ils étaient cathos car ils avaient plein d’icônes chez eux ! C’est important pour aider les gens, d’avoir des signes chez soi !
Pour la première fois, je suis allée à la messe un dimanche avec cette amie. Et lors de cette messe, j’ai ressenti la même chose que le jour de l’opération. J’avais l’impression d’être dans une bulle d’amour. J’ai pensé : c’est bien là qu’il faut que j’aille. J’y suis allée le dimanche suivant puis tous les dimanches ou presque. J’ai cheminé. J’ai lu la Bible, car j’avais besoin de connaître Jésus. Plus on connaît quelqu’un, plus on peut avoir foi en lui. J’ai compris par la Parole, qui est une parole vivante, ce qu’était l’Esprit Saint. J’ai compris la Sainte Trinité par un passage de la Bible : »afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jean 17:21). Nous-mêmes, nous sommes reliés au Père par l’Esprit Saint. Il ne faut pas oublier l’Esprit Saint.
Avant, je ne pouvais pas communier car je n’avais pas la première communion. Le fait de regarder l’hostie durant la consécration, quand le prêtre lève l’hostie, c’est comme une nourriture spirituelle visuelle. En 2019, j’ai passé ma première communion, ma confirmation, je me suis mariée à l’église et mes enfants ont été baptisés.
Je m’estime chanceuse d’avoir reçu l’Esprit Saint. J’ai eu cette chance de recevoir tout cet amour. C’est pourquoi j’ai besoin de partager dans ma paroisse : l’éveil à la foi, le temps d’adoration, le ménage dans l’église. C’est important de montrer sa foi ! Car c’est grâce à ça qu’on peut aller parler de nos questions sans forcément aller jusqu’au prêtre. Je me suis même tatouée l’Esprit Saint, c’est mon signe reconnaissable de catholique, pour pouvoir à mon tour peut-être aider les gens un jour.
Vous pouvez retrouver le témoignage d’Armelle en vidéo en vous connectant sur play.emmanuel.info
