L’URGENCE DE CROIRE EN NOS JEUNES

3 septembre 2025

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Ils sont les réceptacles des erreurs et des approximations de notre temps qui va trop vite. Ceux qui sont jeunes aujourd’hui ont grandi avec des smartphones et ont payé les pots cassés des pandémies. Pour les aider à rebondir, à s’engager, à vivre, il faut apprendre à les comprendre ; leur proposer un projet et une vision… et croire en eux !

PAR MAŸLIS PERREAU

L’adolescence est une période formidable où l’on voit grand, mais c’est aussi une étape douloureuse. L’espoir et la confiance sont les deux clefs pour avancer dans une société angoissante.

Un jeune qui a 18 ans aujourd’hui peut raisonnablement être pessimiste. Il a connu le Covid quand il avait 13 ans : la panique générale, le confinement, les distances de sécurité, le masque. Puis quand il avait 15 ans, c’est le début de la guerre en Ukraine. Les perspectives mondiales sont sombres. Sans compter les campagnes choc de sensibilisation au harcèlement scolaire, les exercices d’alerte intrusion dans les écoles, les dictats des réseaux sociaux… « Ils vont mal parce que la société ne leur propose plus d’espérance, pas de spiritualité, que les adultes ne transmettent pas de valeurs élevées » affirme Christel Petitcollin, auteur et formatrice en développement personnel. A l’heure où elle se construit, la jeunesse a besoin de perspectives, de voir grand, d’espérer. « Ils ont terriblement besoin qu’on les encourage et qu’on croie en eux, en leur avenir » insiste l’experte.

Dans une société malmenée, le jeune doit pouvoir croire en un projet : la formidable aventure de sa vie. « Tous naissent comme des originaux, mais beaucoup meurent comme des photocopies » constate saint Carlo Acutis dans sa jeunesse (1991-2006). L’espoir d’une vie réussie n’est pas un faux espoir.

Mais ne nous y trompons pas : ce n’est pas l’espoir de gagner de l’argent qui fait vibrer la jeunesse, mais l’espoir d’un monde meilleur. « Depuis mai 68 et son slogan « il est interdit d’interdire », on n’éduque plus les gens, on n’a plus de morale, c’est chacun pour soi, le seul Dieu vénéré, c’est la carte bancaire. Heureusement, les jeunes générations s’en affranchissent », constate Christel Petitcollin. L’espoir au cœur, tout reste à faire. Pour avancer paisiblement, le jeune ado doit pouvoir faire confiance. Dans une société délitée, il compte sur ses parents, ses proches, pour poser les jalons qui vont l’aider à grandir : l’exemple, les valeurs transmises, les règles qui aiguillent. Christel Petitcollin recommande de « sortir de ce déni de la famille qui a créé d’énormes troubles de l’attachement chez des enfants. Que le père joue son rôle de repère, qui protège et qui fixe les limites. »

Ainsi, la société ne va pas mieux, mais vive la liberté : « Oui les problèmes sont identifiés, mais c’est l’occasion de se positionner vers plus d’humanisme » conclut la formatrice.

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