Non croyant, Gilles est marqué par un professeur de français qui lui parle d’un Dieu créateur, bon et grand. Cette rencontre sera le point de départ d’une longue quête personnelle…
PROPOS RECUEILLIS PAR DÉCOUVRIR DIEU
Je viens d’une famille catholique non pratiquante. Par tradition, nous n’allions à la messe qu’une fois par an, à Noël, mais on ne parlait jamais de Dieu à la maison. En première, j’ai eu un professeur de français qui n’hésitait pas à parler de Dieu pendant les cours. Il nous disait que ce Dieu avait créé le monde beau pour inspirer les artistes… À cette époque de ma vie, je ne croyais plus, mais j’ai pensé que si cet homme croyait en Dieu, cela devait être vrai. Et je me suis mis à le chercher, à rechercher cette cause, cette raison du monde.
« JE SUIS CATHOLIQUE »
J’ai poursuivi des études d’ingénieur, tout en continuant à me poser beaucoup de questions. Un étudiant m’a demandé un jour si je croyais en Dieu. « Oui », ai-je répondu. « Moi, aussi. Et je suis catholique » a-t-il ajouté. Quand il m’a dit « Je suis catholique », je suis tombé des nues. Pour moi, un jeune catholique, ça n’allait pas ensemble : je n’avais jamais vu que des vieux à l’église ! Je lui ai demandé s’il restait beaucoup de jeunes et il m’a proposé de venir constater par moi-même. C’est ainsi que j’ai rencontré son groupe de prière. Les gens avaient l’air heureux. Ils étaient de toutes conditions : certains semblaient plutôt élevés socialement et d’autres, très simples. « C’est beau, ai-je pensé. J’ai bien envie de partager ce qu’ils vivent. »
« J’ai pris la résolution de raconter ce que j’avais vécu, de partager ma joie »
Cet ami m’a proposé de participer à une session d’été de quatre ou cinq jours, pour prier et écouter des enseignements. J’étais au beau milieu de mes examens et je me suis mis à prier tous les soirs : « Seigneur, si tu veux que j’aille à ce pèlerinage, fais que je valide mes épreuves en juin ! » Ce n’était pas du chantage mais un désir profond. Accusé à tort d’avoir triché, j’ai été recalé mais, par un heureux concours de circonstances, j’ai été blanchi par le directeur des études, qui était un homme juste. Mes notes, ont été réévaluées et j’ai pu partir.
« JE CRAIGNAIS DE RETOMBER »
J’y ai vu des gens heureux, mais je ne parvenais pas à partager leur joie. On m’a recommandé de faire l’expérience de l’amour de Dieu et de son pardon à travers le sacrement de la confession. Je suis allé m’entretenir avec un prêtre et, quand je l’ai quitté, j’étais un autre homme. J’avais la sensation physique qu’un poids m’était tombé des épaules. J’ai vécu cette retraite spirituelle avec légèreté, mais intensément. J’avais expérimenté cet amour de Dieu. Il n’y avait plus d’obstacle. Pourtant, au moment de repartir, je craignais de retomber dans ma vie d’avant. Mon petit groupe de partage s’est mis à prier pour moi. Quelqu’un a ouvert la Bible et m’a lu cette parole : « On n’allume pas une lampe pour la cacher, mais on la met sur un lampadaire pour qu’elle brille et qu’elle puisse éclairer tous les hommes. » J’ai pris la résolution de raconter ce que j’avais vécu, de partager ma joie. J’ai fait confiance à Dieu et à son amour. Dieu m’a révélé son amour à travers tant de petites choses et je l’en remercie. Il est présent à mes côtés, tous les jours de ma vie.
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